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Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable | |
14.1 D'ici à 2025, prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments |
Source(s) : SPW ARNE
Évaluation : Progrès modéré vers l'objectif

Objectif wallon chiffré associé pour 2030 :

- Indicateur
- Description
Des apports excessifs de phosphore dans les eaux douces induisent un phénomène d’eutrophisation qui s’accompagne généralement d’un développement surabondant d’algues et d’un appauvrissement de l’eau en oxygène, critique pour certains organismes aquatiques. Les charges en phosphates et en nitrates des rivières wallonnes contribuent en partie à l’eutrophisation de la mer du Nord.
L’indicateur décrit l’état des cours d’eau selon la concentration en orthophosphates, et plus spécifiquement la part des sites de contrôle où ces concentrations indiquaient une eau de qualité bonne à très bonne. Cinq classes de qualité sont en effet définies, qualifiant l’état de l’eau de « très bon » à « mauvais » selon ce paramètre. Les limites de ces classes d’état diffèrent pour ce paramètre selon la typologie des masses d’eau (Arrêté du Gouvernement wallon du 13/09/2012).
Les données sont disponibles jusque 2018 et sont calculées par le SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement grâce à la base de données AQUAPHYC.
Texte rédigé sur base de la fiche « Eutrophisation des cours d’eau » sur le site de l’Etat de l’environnement wallon.
Source(s) : SPW ARNE
Évaluation : Progrès modéré vers l'objectif

Objectif wallon chiffré associé pour 2030 :

- Indicateur
- Description
Des apports excessifs de phosphore dans les eaux douces induisent un phénomène d’eutrophisation qui s’accompagne généralement d’un développement surabondant d’algues et d’un appauvrissement de l’eau en oxygène, critique pour certains organismes aquatiques. Les charges en phosphates et en nitrates des rivières wallonnes contribuent en partie à l’eutrophisation de la mer du Nord.
L’indicateur décrit l’état des cours d’eau selon la concentration en orthophosphates, et plus spécifiquement la part des sites de contrôle où ces concentrations indiquaient une eau de qualité bonne à très bonne. Cinq classes de qualité sont en effet définies, qualifiant l’état de l’eau de « très bon » à « mauvais » selon ce paramètre. Les limites de ces classes d’état diffèrent pour ce paramètre selon la typologie des masses d’eau (Arrêté du Gouvernement wallon du 13/09/2012).
Les données sont disponibles jusque 2018 et sont calculées par le SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement grâce à la base de données AQUAPHYC.
Texte rédigé sur base de la fiche « Eutrophisation des cours d’eau » sur le site de l’Etat de l’environnement wallon.
La troisième stratégie wallonne de développement durable établit un objectif, lié à la Directive-cadre sur l’eau visant le bon état des masses d’eau et à l’arrêté du Gouvernement wallon du 13/09/2012 qui fixe les seuils à atteindre pour les masses d’eau en termes d’orthophosphates :
L’ensemble des masses d’eau doit atteindre, d’ici à 2030, le « bon » état en matière de concentration en orthophosphates.
Au regard des normes fixées pour les orthophosphates, sur la période 2016-2018, 33,3% de l’ensemble des sites (81 sites) du bassin de l’Escaut présentaient une eau de qualité bonne à très bonne et 53,1% des sites présentaient une eau de qualité médiocre à mauvaise ; sur la période 2013-2015, ces proportions étaient respectivement de 41,3% et 41,3%. En ce qui concerne les bassins de la Meuse, du Rhin et de la Seine, sur la période 2016-2018, 69,7% de l’ensemble des sites (254 sites) présentaient une eau de qualité bonne à très bonne et 14,6% des sites présentaient une eau de qualité médiocre à mauvaise ; sur la période 2013-2015, ces proportions étaient respectivement de 78,2% et de 9,2%. Les années 2017 et 2018 ont été particulièrement sèches, ce qui pourrait expliquer la détérioration observée par rapport à la période précédente.
Si on observe une période plus longue, entre 1998 et 2018, pour un échantillon de sites de contrôle pour lesquels les données sont disponibles chaque année, le pourcentage de sites de contrôle dont la qualité est bonne à très bonne a augmenté en moyenne de 1% par an. Par rapport à l’objectif d’atteindre une bonne qualité pour l’ensemble des masses d’eau, on observe un progrès modéré.