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Garantir l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau | |
6.3 D'ici à 2030, améliorer la qualité de l'eau en réduisant la pollution, en éliminant l'immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques et de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d'eaux usées non traitées et en augmentant nettement à l'échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans danger de l'eau |
Source(s) : AQUAPHYC / Calculs : SPW ARNE
Évaluation : Progrès insuffisant vers l'objectif

Objectif wallon chiffré associé pour 2030 :

- Indicateur
- Description

Les indicateurs mesurent l’état écologique et l’état chimique des eaux de surface, au sens de la directive-cadre sur l’eau 2000/60/CE.
Il s’agit plus spécifiquement de deux indicateurs :
- l’état écologique des masses d’eau de surface, évalué sur base d’indicateurs biologiques, physico-chimiques et hydromorphologiques ;
- l’état chimique des masses d’eau de surface, évalué en prenant en compte les normes de qualité environnementale relatives à 53 substances prioritaires ;
La directive européenne exige que les masses d’eau de surface et souterraine conservent ou atteignent un bon état ou un bon potentiel pour fin 2015 avec un report possible de la date limite en 2021 ou 2027. L’atteinte de cet objectif nécessite la mise en application de mesures définies dans les Plans de gestion des districts hydrographiques (PGDH) qui sont révisés tous les 6 ans.
Cet indicateur est calculé par le SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement dans le cadre de l’état de l’environnement wallon. Les dernières données sont disponibles pour les périodes 2006-2021 pour l’état des masses d’eau de surface et 2014-2019 pour l’état des masses d’eau souterraine.
Texte rédigé sur base de la fiche « État des masses d’eau » sur le site de l’État de l’environnement wallon.
Source(s) : AQUAPHYC / Calculs : SPW ARNE
Évaluation : non calculable
Objectif wallon chiffré associé pour 2030 :

- Indicateur
- Description

Les indicateurs mesurent l’état écologique et l’état chimique des eaux de surface, au sens de la directive-cadre sur l’eau 2000/60/CE.
Il s’agit plus spécifiquement de deux indicateurs :
- l’état écologique des masses d’eau de surface, évalué sur base d’indicateurs biologiques, physico-chimiques et hydromorphologiques ;
- l’état chimique des masses d’eau de surface, évalué en prenant en compte les normes de qualité environnementale relatives à 53 substances prioritaires ;
La directive européenne exige que les masses d’eau de surface et souterraine conservent ou atteignent un bon état ou un bon potentiel pour fin 2015 avec un report possible de la date limite en 2021 ou 2027. L’atteinte de cet objectif nécessite la mise en application de mesures définies dans les Plans de gestion des districts hydrographiques (PGDH) qui sont révisés tous les 6 ans.
Cet indicateur est calculé par le SPW Agriculture, Ressources naturelles et Environnement dans le cadre de l’état de l’environnement wallon. Les dernières données sont disponibles pour les périodes 2006-2021 pour l’état des masses d’eau de surface et 2014-2019 pour l’état des masses d’eau souterraine.
Texte rédigé sur base de la fiche « État des masses d’eau » sur le site de l’État de l’environnement wallon.
La troisième stratégie wallonne de développement durable reprend, comme objectifs fixés à l’horizon 2030, les objectifs des PGDH II, adoptés en 2016, qui fixaient des objectifs à l’horizon 2021 :
- 58% (205/354) des masses d’eau de surface en bon ou très bon état écologique.
Depuis l’adoption de la stratégie de développement durable, les PGDH III ont été adoptés en 2023 et visent les objectifs suivants, à l’horizon 2027 :
- 57% (200/352) à 68% (240/352) des masses d’eau de surface en bon ou très bon état écologique ;
- 72% (253/352) des masses d’eau de surface en bon état chimique.
Ce sont ces objectifs qui constituent les nouvelles références.
En ce qui concerne la qualité de l’eau de surface, l’état connu en 2021 indiquait que 41% des masses d’eau de surface (147/352) étaient en bon ou très bon état écologique (11 masses d’eau soit 3% en très bon état et 136 masses d’eau soit 39% en bon état ou bon potentiel écologique). Ces chiffres atteignaient 41% (145/352) en 2013 et 36% en 2008. Les données disponibles ne montrent pas de progrès suffisant sur la période observée et indiquent ainsi un éloignement modéré de l’indicateur par rapport à l’objectif fixé.
En ce qui concerne l’état chimique, en considérant les PBT ubiquistes, toutes les masses d’eau de surface étaient en mauvais état chimique selon l’état connu en 2020, déclassées par le mercure et les polybromodiphényléthers (PBDE). Hors PBT ubiquistes, 73% (257/352) des masses d’eau de surface étaient en bon état chimique, ce qui est conforme à l’objectif des PGDH. Sur la période 2013-2018, ce chiffre s’établissait à 68%.
Pour l’état écologique comme pour l’état chimique, les problèmes se situent principalement dans le district hydrographique de l’Escaut et dans quelques sous-bassins mosans (Sambre, Meuse amont, Meuse aval et Vesdre) où les pressions anthropiques sont plus fortes. Les facteurs qui expliquent le mauvais état des masses d’eau sont essentiellement liés aux activités domestiques et de services (assainissement insuffisant des eaux usées), aux activités agricoles (nitrate, pesticides) et aux activités industrielles.
Texte rédigé sur base de la fiche « État des masses d’eau » sur le site de l’État de l’environnement wallon.